ASSURANCES

Aujourd’hui, plus de 1,5 millions de français sont confrontés partiellement ou totalement à une situation de perte d’autonomie. On estime, compte tenu de l’allongement de la durée de la vie, que le passage par un état de dépendance partielle, puis totale, sera en augmentation de 25% à l’horizon 2020 et de 53% en 2040.

Pour chaque personne dépendante et sa famille se pose très concrètement la question de ses nouvelles conditions de vie et du coût que cela représente. Il est toujours opportun d’organiser aujourd’hui le dispositif qui garantira votre autonomie de demain. Etre prévoyant, c’est être conscient des réalités. De nombreux services à domicile existent pour vous aider : les aides à domicile, les soins infirmiers, le portage des repas, la téléalarme….En complément de ces aides et services, d’autres réponses peuvent être apportées quand le maintien à domicile est devenu inenvisageable. Parmi elles, le placement dans des établissements d’accueil.

La dépendance est un problème connu mais mal anticipé

La dépendance fait partie des risques majeurs ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 800 000 personnes en France sont actuellement touchées, et ce phénomène va s’accentuer. En effet, depuis plusieurs années notre espérance de vie s’est considérablement accrue. Aujourd’hui les femmes ont une espérance de vie de 85 ans et les hommes de 79 ans. Même si c’est une bonne nouvelle, avec l’allongement de la durée de vie, les risques de perte d’autonomie physique et mentale augmentent considérablement.

Il est donc important de prévoir

L’état de dépendance entraîne des conséquences financières importantes. Vous devez les assumez et, si vos moyens sont insuffisants, vos enfants seront mis à contribution (les enfants sont légalement obligés de subvenir aux besoins de leurs parents, article 207 du code civil ?).

Pour répondre à ce problème l’Etat a mis en place des aides qui restent insuffisantes.

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) permet aux personnes de 60 ans en perte d’autonomie de percevoir une aide financière. Son montant dépendant des revenus et du degré de dépendance.

La ministre de l'Economie Christine Lagarde affirme que la crise boursière actuelle n'est "pas un krach" et invite les épargnants à "garder la tête froide", dans un entretien paru aujourd'hui vendredi 17 août 2007 au Parisien. La crise "n'est pas un krach. Il s'agit d'une correction brutale des marchés", "une correction financière, certes brutale mais prévisible", selon la ministre, qui parle aussi d'"ajustement". Christine Lagarde, qui est rentré précipitamment jeudi de ses vacances pour faire face à la crise, demande aux petits épargnants de "garder la tête froide":
" Tant qu'on n'a pas vendu, on n'a pas perdu, ont l'habitude de dire les boursiers", explique-t-elle.

La crise du Subprime?
Tout d'abord, que signifie le mot subprime. Il désigne les emprunteurs à hauts risques, ceux à qui les banques veulent bien prêter de l'argent moyennant une prime de risque élevée c'est-à-dire un coût du crédit élevé.
Le mécanisme est simple, les emprunteurs remboursent chaque mois une partie de leur emprunt de manière classique sauf qu'au fil du temps, dans leur cas, le montant des remboursements augmentent.
Ce mécanisme ne pose pas problème dès lors que l'immobilier augmente. En effet, les banques voient le montant de leur garantie augmenter donc leur crédit couvert.
Sauf que cela fait plusieurs mois que le marché de l'immobilier stagne. Les prix sont arrivés à un tel niveau que plus personne ne peut acheter. Les prix ne correspondent plus à la réalité. Un exemple : quel prix devriez-vous mettre pour acheter votre maison ou appartement? Trouvez-vous ce prix justifié?
Donc, pour en revenir à notre histoire, les emprunteurs à hauts risques américains ont commencé à faire défaut dans leur paiement, de plus en plus. Quel lien avec les banques françaises?
En fait, il y a beaucoup de liens. Tout d'abord, "nos" banques sont devenues internationales, ensuite, elles ont achetées des créances ou emprunt à d'autres banques afin de proposer à leurs clients français des placements à hauts rendement. Et c'est là qu'intervient les fermetures récentes de "fonds" des banques et sociétés de gestion françaises.
Elles avaient en portefeuille des créances à hauts rendement certes, mais aussi à hauts risques. Dès lors que l'emprunteur initial (l'américain, souvenez-vous) ne peut plus rembourser voire est mis en faillite personnelle et que le bien immobilier sur lequel il y avait une garantie à diminuer de valeurs alors, le fonds perd de l'argent. Cependant, un adage dit que tant qu'on ne vend pas on n'a pas perdu!! Sauf que parfois il faut mieux accepter de perdre un peu maintenant que beaucoup plus tard! (exemple d'eurotunnel ou d'eurodisney!!).
Les Banques ont préférées fermer leurs fonds immédiatement plutôt que de risquer de perdre la totalité des fonds en gestion. Surtout que les investisseurs les plus avisés ont certainement pu retirer leurs fonds juste avant la fermeture et la dépréciation des actifs.
Résultat, la baisse des prix de l'immobilier d'origine américaine mais que l'on rencontre désormais en France, a affecter les marchés financiers de manière sensible.
D'ailleurs, cette corrélation dans le mouvement baissier entre marché immobilier et marché financier est bizarre. Mais cela fera l'objet d'un prochain commentaire.

Monde complexe, les assurances sont pourtant indispensables dans nos sociétés d'aujourd'hui.